BONAZZOLA
Marine BONAZZOLA
ANALYSE DE LA CONVECTION ET DU TRANSPORT ATMOSPHERIQUE
DE GRANDE ECHELLE PENDANT LA CAMPAGNE
INDOEX
salle IPSL, Tour 24, rez-de chaussee, Jussieu
le Vendredi 21 Septembre a 14h00
Devant le jury compose de :
M. Tiruvalam N. KRISHNAMURTI Rapporteur
M. Patrick MASCART Rapporteur
M. Olivier BOUCHER Examinateur
M. Frédéric HOURDIN Examinateur
M. Gérard MÉGIE Examinateur
M. Jean-Luc REDELSPERGER Examinateur
M. Robert SADOURNY Directeur de thèse
RESUME DE LA THESE :
Dans le cadre de la campagne INDOEX, l'évaluation de l'effet radiatif
des aérosols nécessite une composante de modélisation qui doit
inclure les phénomènes de transport atmosphérique.
Dans la première étape de ce travail, on met en évidence la
grande sensibilité de la circulation tropicale de grande échelle à la
localisation des structures convectives, par des expériences
numériques utilisant le modèle de circulation générale
LMDZ.3.3 associé à différents schémas de convection.
D'autre part on réalise une simulation "guidée" par les analyses
du Centre Européen, dont les déficiences s'interprètent
à la fois par l'absence de certaines structures convectives dans les
analyses, et par l'inconsistance de celles-ci avec les
paramétrisations physiques du modèle.
L'ensemble de ces résultats suggère de forcer LMDZ.3.3 par des
observations liées à la convection, telles que les températures
de brillance infrarouge du satellite Météosat-5. L'approche
adoptée est de restituer des champs tri-dimensionnels de divergence de
vitesse horizontale à partir des températures de brillance, et
d'assimiler ces champs selon une méthode variationnelle. Cette
procédure permet de représenter certaines structures convectives
réalistes absentes des analyses, tout en limitant le bruit et en
préservant la cohérence entre les observations et les
paramétrisations du modèle.
Dans la troisième étape on montre par une méthode
eulérienne de transport inverse qu'une grande partie de la variabilité
synoptique et interanuelle des opacités atmosphériques
observées pendant INDOEX peut s'expliquer par la variabilité du
transport atmosphérique, et l'on évalue quantitativement les
contributions spatiales des mesures. Cette
méthode associée aux simulations contenant l'information satellitaire
peut avoir des applications chimiques et etre un point de départ
à des études sur le mélange d'air inter-hémisphérique.