RODRIGUEZ
RODRIGUEZ Delphy
24 juin 2019.
24 juin 2019.
Caractérisation de la pollution urbaine en Île-de-France par une synergie de mesures de surface et de modélisation fine échelle.
Jury:
Président : François RAVETTA (LATMOS)
Rapporteurs : Bérengère LEBENTAL
(IFSTTAR), Cathy LIOUSSE (Laboratoire d’Aérologie)
Examinateurs : Augustin COLETTE (INERIS), Valérie GROS (LSCE),
Olivier SANCHEZ (AIRPARIF)Directeur : Sébastien PAYAN (LATMOS)
Co-directeur : Myrto VALARI (LMD)
Invités : Laurence EYMARD (LATMOS), Eric PARENT (AgroParisTech)
Co-directeur : Myrto VALARI (LMD)
Invités : Laurence EYMARD (LATMOS), Eric PARENT (AgroParisTech)
Résumé:
L’impact
sanitaire lié à la pollution de l’air nécessite une
estimation précise de celle-ci.
Les
réseaux de stations de mesures des agences de surveillance de
la qualité de l’air (AIRPARIF en Île-de-France) ne sont
pas suffisamment denses pour renseigner
sur l’hétérogénéité de la pollution en ville. Et, les
modèles haute résolution simulant les
champs de concentration de polluants en 3D ont une
large couverture spatiale mais sont limités par leurs
incertitudes. Ces deux sources d’information exploitées
indépendamment ne permettent pas d’évaluer finement
l’exposition d’un individu. Nous proposons deux approches
pour résoudre ce problème :
(1) par la mesure directe des polluants avec des capteurs mobiles à bas coût et des instruments de référence. Des niveaux de pollution très variables ont été constatés entre les microenvironnements et dans une même pièce. Ces capteurs devraient être déployés en grand nombre pour palier à leurs contraintes techniques. Les instruments de référence, très coûteux et volumineux, ne peuvent être utilisés que ponctuellement.
(1) par la mesure directe des polluants avec des capteurs mobiles à bas coût et des instruments de référence. Des niveaux de pollution très variables ont été constatés entre les microenvironnements et dans une même pièce. Ces capteurs devraient être déployés en grand nombre pour palier à leurs contraintes techniques. Les instruments de référence, très coûteux et volumineux, ne peuvent être utilisés que ponctuellement.
(2) en
combinant les concentrations simulées par le modèle Parallel
Micro-SWIFT-SPRAY (PMSS) à Paris avec une
résolution horizontale de 3 mètres et les mesures des
stations de surface AIRPARIF.
Nous avons déterminé des « zones de représentativité » - zones géographiques où les concentrations sont très proches de celle de la station - uniquement à partir des sorties du modèle PMSS. Ensuite, nous avons développé un modèle bayésien pour propager la mesure des stations dans ces zones.
Nous avons déterminé des « zones de représentativité » - zones géographiques où les concentrations sont très proches de celle de la station - uniquement à partir des sorties du modèle PMSS. Ensuite, nous avons développé un modèle bayésien pour propager la mesure des stations dans ces zones.