L'effet de serre est définit ici comme la fraction de rayonnement
infrarouge émis par la Terre qui est retenue par effet de serre et
ne parvient pas à s'échapper vers l'espace.
représente la proportion
d'énergie infra-rouge émise par la Terre qui s'échappe
vers l'espace.
On note l'effet de serre de référence, choisi à l'époque
pré-industrielle.
On suppose que les variations de l'effet de serre sont liées
aux variations de la concentration de l'atmosphère en vapeur d'eau
et en
. On néglige l'effet des variations de concentration
des autres gaz à effet de serre tels que
et
, ou
on les considère implicitement en ”équivalent
”.
On pose alors
avec
l'anomalie d'effet de serre par rapport
à la référence liée à l'anomalie de concentration en vapeur d'eau
et
celle liée à l'anomalie de concentration
en
.
est calculé en fonction de la concentration
en
:
. Dans la gamme de concentration de
“usuelles” (entre 100 et 10 000 ppm), on suppose une relation
logarithmique entre
et
([Myhre et al., 1998,Pierrehumbert et al., 2006])
:
Autour de cette gamme, une approximation linéaire prolonge la relation logarithmique.
L'effet de la concentration en sur l'énergie
infra-rouge émise par la Terre s'échappant vers l'espace (
)
est illustré sur la figure 9.
est calculé en fonction de la quantité de vapeur
d'eau intégrée dans l'atmosphère,
, selon:
avec le rapport entre la quantité de vapeur d'eau
au temps
et la quantité de référence:
et un limitateur d'effet de serre quand
devient
très fort, évitant un emballement trop fort quand la température devient
très forte:
.
Pour satisfaire les contraintes observationnelles (section 2.1),
on prend et
.
Afin de simuler la rétroaction positive de la vapeur d'eau sur le
climat, le rapport est exprimée en fonction de la
température
en supposant que l'humidité relative est constante.
Alors
est égal au rapport des pressions partielles
à saturation
.
La pression de vapeur saturante est calculée par la formule de Rankine:
La température est en K et
.