est calculé en fonction de la concentration au pas de
temps précédent par un bilan de masse:
avec la concentration en
en ppm et
le flux de
vers l'atmosphère en GtC/an. Notons que l'on
exprime les flux de
en Gt de Carbone par an. Pour convertir
ces flux en Gt de
par an, il suffit de multiplier nos flux
par 44/12. Le facteur
permet
la conversion entre une masse de
en Gt (
t) et une
concentration en ppm:
est la masse de
dans l'atmosphère actuelle (750 Gt) et
la concentration
actuelle en
(405 ppm).
Le flux de ,
, est la somme de plusieurs contributions:
Les flux de consommation de par stockage biologique et altération
des continents sont supposés proportionnels à la concentration en
, par analogie avec des réactions chimiques dans lesquelles
le
est le réactif:
avec le taux de consommation de
en GtC/ppm/an.
L'utilisateur choisit le taux de consommation de par le
stockage biologique
et par l'altération continentale
.
Lorsque la Terre est englacée complètement (boule de neige), ces taux
de consommation sont annulés quelque soit le choix de l'utilisateur:
en effet, l'englacement ne permet pas la consommation de
par ces processus, ce qui permet la sortie de la boule de neige.
Par défaut, est tel que l'altération continentale équilibre
le volcanisme à grande échelle de temps:
.
Quant à
, il est nul par défaut, car le stockage biologique
actuel est négligeable. Au carbonifère, on fixe
=-0.0014
GtC/ppm/an, d'après les flux de
reconstitués à cette époque
([Berner, 2003]).
Dans la nature, la solubilité du dans l'océan dépend de
la température. En conséquence, une augmentation de la température
induit un dégazage de
vers l'atmosphère tandis qu'une diminution
de la température induit un pompage de
de l'atmosphère vers
l'océan. Ce phénomène agit aux échelles de quelques milliers d'années,
et à probablement participé aux variations de
observées
lors des oscillations glaciaires-interglaciaires (section 3.2.3).
Dans le modèle, ceci est représenté par un flux , en GtC/an,
de la forme:
avec
la concentration en
en équilibre
avec l'océan à la température
et
la constante de
temps de rappel de la concentration de
vers cet équilibre.
est paramétrisée en fonction de la température de
façon à ce que (1) un refroidissement de 10°C (du type d'un refroidissement
interglaciaire-glaciaire) induise une diminution
de la concentration en
jusqu'à 180 ppm, (2) le modèle simule
une augmentation de 1°C pour une augmentation de 90ppm entre la période
préindustrielle et l'actuel. Cette fonction est empirique plus que
physique.
Le but est de représenter de manière simple le fait que l'océan superficiel
et la végétation absorbent une partie des émissions de :
on estime par exemple qu'actuellement, 35% des émissions anthropiques
actuelles sont absorbées par la végétation et 20% par les océans
(). Ceci joue surtout aux petites échelles de temps. Dans le modèle,
on multiplie les flux de
par
,
avec
=35% et
=20% ([Friedlingstein et al., 2007,IPCC, 2013]).